Lire des poèmes ne se fait pas de la même manière que lire un roman. On ne peut pas vraiment commencer au début du recueil et terminer à la fin. Ça se lit à compte goutte, un poème à la fois qui nous accroche, que l’on savoure, que l’on répète et que l’on rumine un moment…
Tal vez no ser es ser sin que tú seas, sin que vayas cortando el mediodía como una flor azul, sin que camines mas tarde por la niebla y los ladrillos, sin esa luz que llevas en la mano quetal vez otros no verán dorada que tal vez nadie supo que crecía como el origen rojo de la rosa, sin que seas, en fin, sin que vinieras brusca, incitante, a conocer mi vida, ráfaga de rosal, trigo del viento, y desde entonces soy porque tú eres, y desde entonces eres, soy y somos, y por amor seré, seras, seremos. (Pablo Neruda, Cien sonetos de amor, LXIX)
Je suis désespérément hermétique à la poésie…
Moi aussi! Mais il fut un temps où j’arrivais à lire du Neruda en espagnol… Ce temps est révolu 😆
La la la, je m’ennuie de toi, il fait beau, les bourgeons sont sortis aujourd’hui mais il fait encore froid pendant la journée et il gèle la nuit… j’espère que tout va bien 🙂
Ici un jour il pleut et il fait froid, le lendemain c’est chaud et humide! Ça me donne des migraines!