Therefore

Hello, friends! Y’a quelqu’un? (echo, echo, echo)

It’s been a while… Ça fait un bail, hein?

Alors je vais vous faire un petit résumé vite-fait bien-fait (*edit* Tout compte fait, c’est pas très résumé, alors que dire? Régalez-vous! haha) des évènements des derniers temps. Je ne sais pas par où commencer (ça fait des semaines que j’ai commencé et recommencé ce post plein de fois, en anglais et en français) parce qu’il y a tellement de p’tits trucs que j’ai peur de me perdre dans les détails, mais au fond (comme je le dis à mes élèves) il faut bien commencer quelque part! Alors, voilà:

Il y a quelques mois (en septembre, je crois), la seule élève qu’il me restait à l’école de musique a décidé de “prendre une pause”, alors je suis retournée à la maison ce jour-là avec le moral dans les chaussettes sans date de retour prévue dans cette école. Dans la foulée, j’ai eu plusieurs nouveaux élèves (en piano et en français) qui ont commencé des leçons à la maison, alors le moral est remonté comme une flèche! Parallèlement, ça faisait plus d’un an que je n’avais pas croisé l’ombre d’un projet de livre audio intéressant et je trouvais fort dommage que cette activité n’ai pas de suite, ça me turlupinait. Et maintenant que les enfants allaient (enfin!) recommencer l’école en présentiel (semblait-il) j’allais avoir un peu plus de temps libre pour… me dédier à quoi? J’ai plein d’occupations, mais à quoi ressemblait mon activité “professionelle”? À tout et à rien! Bref, ma tête bouillonait et je me demandais quel sens donner à ma vie!

En voyant ma “détresse” (étais-je en détresse ou plutôt “en questionnement”?), D me conseille d’étudier pour “être prof ou un truc comme ça” puisque j’aime enseigner. Sur le coup je l’ai mal prit, je croyais qu’il insinuait par là que je n’étais pas assez occupée (entre la maison, la musique, les enfants, et les élèves, je ne gagne pas beaucoup d’argent mais je ne m’ennuie jamais!)… En fait je crois que ce jour-là mon pleurnichage tournait dans tous les sens, je l’étourdissais, et c’est mal sortit, haha! Bref. On en a bien discuté et finalement il disait tout haut ce que je pensais depuis longtemps: puisqu’il avait enfin un emploi stable et que les enfants ne sont plus tout petits, j’ai un peu de temps à moi pour penser à me perfectionner professionellement, prendre des cours, une formation, obtenir des certifications qui m’ouvriront des portes ou des fenêtres… Tout ça quoi.

Alors je me suis lancée à la recherche d’informations dans un labyrinthe de programmes universitaires, en-ligne et présentiels, en français ou en anglais, trop loin, trop longs, trop coûteux, etc. Comme j’avais lu plusieurs articles qui criaient haut et fort que la province de l’Ontario a un besoin urgent d’enseignants francophones dans les écoles, je me suis dit que ça tombait bien, je suis francophone, j’ai un diplôme universitaire en musique et plein d’expérience en enseignement, ça semblait être parfait! Malheureusement j’ai réalisé que de m’embarquer dans un autre Bachelor de 3 ans (en enseignement) (à temps plein) n’était pas envisageable pour l’instant (au Canada les programmes universitaires sont chers–autour de $20’000 par an– et malgrès le soi-disant besoin d’enseignants je n’ai pas trouvé l’ombre d’une bourse). Il me fallait un programme court (qui me donne un diplôme vite-vite 😆 ), flexible (en-ligne c’est mieux) et intéressant (cela va de soi). J’hésitais entre la traduction et l’enseignement, quelque chose en rapport avec les langues puisque :

  1. j’en parle six

2. que j’ai adoré enseigner trois d’entre elles au Brésil (français anglais allemand)

3. mais que je n’ai concrêtement aucun diplôme pour prouver mes capacités.

Fast forward, je me suis décidée pour un TESOL diploma (Teaching English to Speakers of Other Languages): un diplôme pour enseigner l’anglais langue seconde. Je pense que c’est une bonne idée pour plusieurs raisons: d’abord c’est bien d’avoir enfin un diplôme, un truc qui dise que je suis capable d’enseigner des langues (enfin, dans ce cas spécifique c’est pour l’anglais, mais je suis sûre que la méthodologie est applicable pour les autres langues), en plus le syllabus m’intéressait tout plein avec des lessons pour apprendre à planifier mes propres cours selon divers modèles (et ça aussi je peux sûrement l’appliquer à l’enseignement des autres langues), la phonologie/phonétique/prononciation aussi me passionne, et puis… Enfin, bref ! (je dis beaucoup de “bref” !) Les cours m’intéressaient, oui, mais je n’étais pas encore persuadée que c’était fait pour moi: Bien que je parle l’anglais tous les jours depuis des années (et que je lis beaucoup et principalement en anglais), ce n’est pas ma langue maternelle… Ai-je le niveau suffisant pour l’enseigner au Canada où il y a certe plein d’immigrants, mais aussi plein de locuteurs natifs? Alors pour me rassurer je suis allée voir sur le site de l’association professionelle des profs d’anglais langue seconde au Canada (TESL Canada) pour voir quels étaient les examens reconnus et quelles notes obtenir:

Non-native speakers who have not completed a university degree in an English speaking country are eligible to take the Advanced TESOL Certificate or TESOL Diploma program, but they are informed that they must obtain a valid English Proficiency Score.  From October 1st, 2015 onward TESL Canada will accept only IELTS Academic (Overall 7 with a minimum of 7 in each skill area) and TOEFL iBT (Overall 101 with a minimum of 23 in Listening, 24 in Reading, 27 in Speaking  and 27 in Writing).

Passer l’examen du IELTS a été une aventure en elle-même: pour s’inscrire il me fallait un passeport valide et… tous les miens étaient expirés! Argh! Alors je suis allée renouveller mon passeport canadien pour 10 ANS pour être tranquille! Puis, pendant un mois, gros stress pour préparer l’examen: ça faisait combien d’années que je n’avais pas écrit d’argumentative essay? Bref, j’ai étudié, j’étais nerveuse et finalement le jour-J est arrivé et… j’ai eu d’excellents résultats! (les notes sont sur 9.0) (et il me fallait minimum 7.0 dans chacune des matières).

Woohoo!

Très cool, non? (je ne sais pas pourquoi mais ces résultats n’ont surpris que moi, mes amies ont visiblement une meilleure estime de moi… Merci les copines (et mon mari) (lui aussi fait partie du fan club des pas surpris que je sois capable, mais bon lui c’est normal, non? 😉 )). BREF.

Alors après ça, armée de confiance nouvelle, je me suis finalement inscrite dans ce cours de TESOL qui me bouffe un temps fou depuis plus de 6 mois. Normalement je devrais avoir le diplôme à la mi-juin, puis j’enfilerais tout de suite avec 3 autres certificats de spécialisation (Business English, Teaching Online, Teaching IELTS).

Voili voilou, c’est tout pour aujourd’hui! J’espère revenir très bientôt par ici, mais entre les enfants, les élèves, les devoirs de TESOL, mes promenades (pour la forme physique) et les flûtes à bec -soprano, alto, ténor, BASSE (la toute dernière, elle est toute neuve!) (pour la forme psychique), j’ai pas trop l’temps de m’amuser alors on verra!

Bisous bisous, ciao ciao!

Publicidade

morning tea

Dans ma quête pour réduire le temps perdu devant mon ordi (surtout pendant ces heures indéfinies entre le sommeil et l’éveil), j’ai décidé que le matin je n’allais plus boire ma tasse de thé devant mon bureau face à la fenêtre qui donne sur le parc derrière chez nous, mais plutôt assise sur une chaise pliante dehors sur la terrasse de derrière qui donne aussi sur le parc: même vue mais en mieux ! Technicolor avec le chant des oiseaux et les disputes des écureuils en stéréo ! Cette nouvelle routine s’est imposée d’elle-même puisque dès l’aube les chats se stationnent devant la porte de la cuisine, tous les matins, pour que le premier humain levé daigne les laisser sortir… Mes félins sont des rappels convainquants et assidus! 😆

Parfois je ralonge le plaisir avec un bouquin (je rêve de visiter la Turquie avec le DK Eyewitness Travel que j’ai emprunté à la bibliothèque) (aussi j’ai lu The Ghost in the House by Sara O’Leary que j’ai beaucoup aimé! — ça aurait pû être très déprimant, mais en fait non, c’était une lecture très agréable et qui m’a laissé un sentiment de sérénité) , mais le plus souvent mon esprit vagabonde et je commence ainsi ma journée tout en douceur.

Fleurs dans le quartier. Promenade numéro jesaispascombien.
Arbre fleuri qui sent super bon. Promenade solo du lundi férié.

soneca

Pas de panique, tout va bien…

Sauf que, bof, le moral fait des hauts et des bas, je suis au régime et quand j’ai faim ça me rend grincheuse, quoi d’autre? Bah, après une semaine de pluie, il fait super beau. Soleil, soleil, soleil! J’aimerais passer mes journées dehors, mais les enfants ont école en ligne et du coup je suis obligée de me lever tôt tous les matins, mais je ne peux pas aller me promener très longtemps: aller-retour à la bibliothèque du quartier (20min) ou le tour de la voie ferrée (30min).

Quelques après-midis, après l’école, on a quand même réussi à s’organiser pour faire des longues promenades avec M et ses filles (ces balades qui durent 1h si je suis seule mais qui se transforment en 3 ou 4 heures avec les enfants parce qu’on s’arrête quarante millions de fois pour observer des fleurs, des oiseaux, pause goûter, pause terrain de jeux, etc…) Les enfants étaient très contents d’avoir de la companie, les mamans aussi. C’était joyeux et très chouette!

Aujourd’hui je me suis réveillée avec un migraine qui ne part pas. Je me suis enfilé quelques tylénols (acémitophène), aucun effet. Petite sieste en début d’après-midi, rien non plus. Finalemement après ma sixième tasse de thé vert, ça va mieux, mais je ne pense pas que ceci ai rapport avec cela…

Quoi d’autre? Ah oui, les cadeaux que j’avais commandé pour l’annif des jumeaux (les rollerblades d’Elias, une cible et 200 balles (en mousse) de Nerfguns pour Natanael — ce cadeau sera apprécié par tous, alors il a aussi reçu un Ripstik /casterboard que j’ai trouvé d’occasion) sont finalement arrivé à temps! (Devrais-je expliquer ici qu’est-ce que ce sont que ces trucs?) La livraison était prévue pour le jour d’après, donc j’avais aussi acheté quelques nouveaux livres qui étaient arrivés très vite. Mais finalement tout était là à temps, je me suis même offerte le luxe d’acheter les gâteaux (des cheesecakes dont ils ont choisi les saveurs) au lieu de les cuisiner moi-même. La journée de dimanche était ponctuée d’appels répartis stratégiquement pour accomoder les fuseaux horaires de toute la famille : la France le matin, le Brésil et l’Argentine l’après-midi. 🥳

la vie la mort la spiritualité

Salut les copines!

La semaine passée était la semaine la plus moche de l’histoire des semaines moches. Les journées étaient grises et la pluie intermitante TOUS LES JOURS! Malgrès ce temps très maussade (et les températures qui font des hauts et des bas — surtout des bas), je me suis efforcée (et les fistons aussi) à sortir tous les jours pour se dégourdir les jambes. La plupart des jours c’était la petite promenade riquiqui autour de la voie ferrée (30min) pour ne pas se faire arroser, mais on a quand même prit des gouttes froidissimes sur la tronche mardi après-midi… Nous étions sortis avec le ciel menaçant, j’espérais passer entre les gouttes et puis finalement ça a commencé à pleuvoir à mi-chemin! Brrr. Résultat : j’ai des douleurs lombaires depuis ce week-end. (Je sais pas si j’ai “pris un coup de froid” ou si j’ai passé trop de temps assise… Peut-être les deux! M’enfin, je ne peux rester ni assise ni debout sans bouger, c’est pénible!) (Je ne sais pas pourquoi j’écris entre parenthèses, j’ai l’impression de vous raconter un secret… Et pourtant y’a rien de mystérieux!). Bref.

Vendredi, il y avait les pompiers, la police et d’autres voiture qui barricadaient la rue : une maison inhabitée (qui avait déjà brûlée il y a quelques mois) qui fumait! Probablement un problème électrique parce que j’ai vu une voiture du service d’électricité… En arrivant devant cette animation, tout était bloqué et en plus il s’est mit à pleuvoir! On a fait demi-tour et nous sommes retournés à la maison. Echec total.

Malgrès tous ces contre-temps, mardi (de la semaine passée), j’ai eu une conversation surréelle et fantastique qui est restée avec moi tout le reste de la semaine! (Et j’y pense encore).

J’avais laissé un message de “joyeux anniversaire” sur le profil d’une ancienne amie sur FB. Sans trop d’espoir qu’elle me réponde (elle n’a pas l’air d’utiliser son compte), j’ajoute un ” (…) j’aimerai bien avoir de tes nouvelles!” au passage. Après quelques jours de silence, mardi soir, on se retrouve enligne au même moment et on commence à clavarder! Comme c’était l’heure de mettre les enfants au lit, je lui demande si “je peux te rappeler?”… “Oui!”.

Ce qui s’est ensuit alors a été une conversation épique de plusieurs heures! (J’ai raté le réveil le lendemain, oups — les enfants étaient “en retard” pour l’école).

Comme nous avions plusieurs années à ratrapper, nous nous sommes racontées nos vies et avons beaucoup ri de nos situations opposées : Elle, elle a bien réussi du point de vue financier (elle a investi dans l’immobilier et peut s’arrêter de travailler maintenant si elle veut… Elle n’a même pas 40 ans!), par contre elle est encore célibataire et aimerait bien avoir une famille! Je suis mariée avec des enfants, mais j’aimerai bien être plus stable financièrement! Cela faisait presque vingt ans que l’on ne se parlait pas, et pourtant notre discussion coulait comme si on s’était quitté la veille… Il a quand même fallu se donner le résumé de tout ce qu’on avait raté, mais les sujets ne restaient pas en surface, les idées rebondissaient… C’est quand même fou que le courant passe si bien avec une amie qui a eu une vie tellement différente de la mienne. C’était électrifiant et magique! 🤩

(Dans ma ô grande sagesse, j’aime dire que le triptyque d’une bonne conversation est de parler de “la vie, la mort et la spiritualité”!)

Biz su içeriz

Ce défi que je m’étais lancée il y a plus d’un mois m’a forcé non seulement à écrire sur ce blog plus souvent (je pense que je n’avais jamais autant écrit en un seul mois), mais aussi à prendre des photos à chaque fois que je vais me promener (ou presque, j’ai parfois triché un peu en faisant du recyclage). Est-ce que ça m’a efforcé de tenir le coup pour sortir tous les jours sans exception? Pas vraiment, je pense que le poid qui s’affiche sur m’a balance a fait sa job avec beaucoup plus de conviction et d’efficacité! 😆

Néanmoins après UN MOIS ENTIER d’avoir instauré la routine de promenade tous les jours, je n’ai pas constaté de différence de poid… J’avais perdu un seul petit kilo de rien du tout que j’ai repris immédiatement après avoir “regardé” les chocolats de Pâques! Exaspérant!

Alors cette semaine j’ai commencé un régime “draconien” (je ne mange pas mal, mais un peu trop de ce que j’aime) : plus de pain, plus de pâtes, plus de riz, plus de pâtisseries. J’aime vraiment trop le pain, ça me manque déjà, mais j’essaye de ne pas trop y penser… Mon alimentation est maintenant à base d’oeufs dûrs (une douzaine précuits en avance comme ça je m’enfile un oeuf dûr à chaque fois que j’ai un p’tit creu et à force ça donne plus trop envie d’avoir un creu), de fruits (idem pour les pommes-bananes-oranges), de salades et de soupes. J’ai déjà perdu 2kg300 en une semaine!

(C’est pour ça que ça fait 4 jours que je n’ai pas écrit: en plus du régime, j’avais aussi mes ragnagna… méga-mélange mortel de zéro énergie).

Sinon à part ça, je suis tombée sur une série en turc sur Netflix (j’écoute en VO turc avec sous-titres anglais) et j’ai découvert que c’est vraiment joli comme langue! Dans ma grande ignorance, je croyais que ça allait ressembler à l’arabe, mais en fait pas du tout. Je suis allée voir sur Duolingo si c’est la prochaine langue que j’apprend: la structure des phrases est vraiment différente des autres langues indo-européennes que je connais, stucture sujet-objet-verbe, le verbe toujours à la fin, et aussi, il n’y a pas d’articles! Par exemple, au lieu de dire “je mange un pain” (euh, non, mauvais choix) “je mange un fruit”, on dira ” je fruit mange”. Fascinant!

Oui oui, moi aussi je croyais que j’allais arrêter après six langues… Je sais pas quoi dire pour ma défence. J’ai écouté des séries en norvégien, hébreux, russe, koréen, indien (hindoustani?) et bien que je trouve ça toujours intéressant de regarder des séries qui reflètent une culture autre que celles qui me sont familières, elles n’ont pas provoqué en moi l’envie irrésistible de voir si je pouvais l’apprendre…

(*) Biz su içeriz : (turc) nous eau buvons — Nous buvons de l’eau

Modernité modérée

(jour 15 : 30min)

(jour 16 : ? je sais pas encore, because, euh, neige quoi! Crotte de bique!)

Je pensais déjà avoir abordé le sujet ici, mais on dirait que non. Peut-être ai-je simplement étalé mon statut de “débranchée” en réponse à d’autres blogs? (Je rebondis sur le blog de Valvita où elle parle de son nouveau jouet).

Bref. Oui, c’est vrai, je n’ai pas de téléphone portable (ou cellulaire comme on dit ici). Nous avons un téléphone à la maison (portatif sans fil) qui ne sonne que très rarement, ça nous suffit. Apparement ce simple fait annodin (pour moi) relève régulièrement de la curiosité, du mépris, que dis-je, du scandale! (J’veux dire, c’est pas comme si il me manquait un oeil ou un bras quand même! Si?)

Donc on dirait qu’il faut que je m’explique.

Tout d’abord sachez que même si ça fait 20 ans que je n’ai pas de télé, je passe ma journée devant mon ordi, un laptop assez récent, qui (comme la plupart d’entre vous) est mon centre de loisir (Netflix, Y*tube), de communication (email, FB, Skype, Zoom), bancaire (TransferWise et banques locales), etc. En plus, quand j’ai des projets professionels en cours, je passe additionnellement des heures et des heures à enregistrer puis à éditer des livres audio devant mon écran d’ordinateur. Donc je n’ai pas de cellulaire, mais je ne suis pas déconnectée… Loin de là!

Par conséquence j’apprécie énomément NE PAS avoir d’écran lumineux devant ma face quand je joue de la musique, quand sors me promener ou quand je fais des courses… Je n’ai aucunement envie de lire mes partitions sur une tablette au lieu de papier. Par contre, je n’ai aucun problème de lire des romans avec mon Kindle Paperwhite. Ma copine T était surprise quand je lui ai dit ça; comme elle sait que je n’ai pas de cellulaire, elle croyais que j’étais “old school” pour les livres aussi, pourtant je ne fais pas de descrimination de format quand il sagit de lecture! 😆

Au Brésil, pour utiliser les banques, il était nécessaire de donner ses informations biométriques (empreintes digitales), ainsi que le numéro de cellulaire pour les codes de confirmation par SMS. C’est un système soit disant très sécuritaire, mais vraiment pas pratique du tout.

C’est la raison principale qui nous avait forcé à acheter un portable quand nous vivions au Brésil. Nous avions trouvé l’expérience extrèmement désagréable: l’avalanche de notifications insignifiantes du Whatsapp, les petits bip à longueur de journée, tous ces groupes qui ont encore moins de substance que toutes les niaiseries du FB, le truc de plus qu’il ne fallait pas oublier de recharger…

En fin de compte, au bout de quelques années à peine (nous avions acheté le bidule le moins cher parce qu’au Brésil les technologies importées coûtent environs 2x le prix que dans les pays développés et les salaires sont 10x plus bas…), notre portable devenait trop vieux pour supporter la moindre mise-à-jour de l’app de la banque!!! (Je trouve ça scandaleux que dans un pays où la technologie est tellement chère et le salaire moyen tellement bas, les banques forcent presque la population à rester à jour avec la-dite technologie hors-de-prix!!!)

Bon, voilà, j’ai fini mon blablabla. C’est un sujet que je ne trouve pas très intéressant, mais je suppose qu’il fallait peut-être que je dise tout ça maintenant simplement parce que je sais que mes jours sont comptés! Je le sais bien que le moment viendra où cet achat me sera innévitable…

pérégrinations

Il a plu toute la matinée et je me demandais, une fois de plus, si aujourd’hui serait le jour. Le jour où je n’arriverais pas à reporter ici ma promenade quotidienne.

Finalement le soleil a fait son apparition vers 14h30, malheureusement accompagné d’un 20°C humide pas très agréable. Peu importe, chop chop, tel un commandant sans coeur j’arrache les garçons de devant leur écran (lundi de Pâques, y’avait pas école) et leur ordonne de s’habiller. Long story short, comme on dit en anglais, en marchant sur le trottoir on croise une petite voisine qui saute à la corde. Je lui fait un commentaire comme quoi moi aussi je faisait ça quand j’étais petite. En continuant notre chemin, je discute avec un de mes fils et je me met à lui faire une démonstration de toutes les combinaisons que je faisais quand j’avais son âge : les deux pieds joints, saute saute, un pied, saute saute, l’autre pied, saute saute, et pieds croisés, saute s… Et merde!

Je me suis tordue la cheville.

Ce n’est pas très grave comme entorse, j’ai vraiment connu pire, mais j’ai préféré la surélever tout de suite, y mettre un peu de glace et me ménager pour aujourd’hui. Ainsi se termine donc mon défi qui aura dûré 29 jours d’à filé… C’est pas mal quand même!

Quoi qu’il en soit, il faut absolument que je continue mes sorties quotidiennes parce que… qu’est-ce que ça fait du bien! Et aussi : c’est le seul moyen de ne pas devenir extrêmement obèse et déprimée en ces temps de covidemerde. Néanmoins je pense alterner avec le vélo autant si nécessaire… Ça me permettra de reposer ma cheville, de continuer mes exercises quotidiens et d’étendre le rayonnement de mes pérégrinations! 🙂

À demain?