Requiem for the Living

Tous les hivers et pendant plusieurs mois je feele pas ben ben (comme disent les québécois). Rien de grave hein, la dépression saisonnière, tout ça, mais le moral est dans les chaussettes (ou le fond des chaussettes, c’est selon)… Je continues à enseigner des élèves de musique à la maison et de français (langue étrangère) en-ligne, mais je n’arrive pas à me lancer dans d’autres projets qui mijotent depuis longtemps.

Après avoir mariné dans ce funk pendant trop longtemps, et pour se remonter le moral, ET pour enrichir nos vies, D et moi avons décidé l’année passée de joindre le choeur de l’orchestre symphonique de notre ville. Nous allons aux répétitions en famille. Les garçons apportent un livre ou leurs tablettes (malheureusement beaucoup plus souvent ces dernières) et s’assoient au fond de la salle pendant qu’on répète. On espère que ça leur donnera envie de chanter avec nous quand ils auront fini de muer, mais en attendant ils assistent au processus de préparation d’un concert et écoutent de la belle musique (je permet les tablettes, mais pas les écouteurs, ils doivent garder les oreilles ouvertes!). Et pour nous, quelle bonheur de travailler de la musique dans un choeur de bon niveau! On a découvert des oeuvres magnifiques qu’on ne connaissait pas et qui nous ont “habité” pendant les mois de répétitions et jusqu’à des semaines après le concert…

L’année passée pour notre premier concert avec le choeur, nous avons préparé le Requiem for the Living de Dan Forrest, un compositeur américain contemporain que l’on ne connaissait pas du tout (si vous êtes curieux je vous encourage vivement d’aller écouter quelques-unes de ses oeuvre sur Y*tube, ça vaut le détour!). Le concert était au théatre de la ville (jolie salle, mais accoustique très sèche –pas super), le chef n’était pas notre chef de choeur (qui apparement ne dirige pas les concerts), mais le chef d’orchestre (qui a changé quelques tempi pendant le concert… on s’est un peu cassé la gueule dans le movement rapide qui était devenu prestissimo, mais bon personne s’en ai rendu compte! (? )). Et aussi, on était un peu déçu que le concert était accompagné du piano seulement, et pas de l’orcherstre. Mais bon, dans notre cas le plus satisfaisant était de ce retrouver en répétition une fois pas semaine, de lire de la bonne vraie musique avec d’autre musiciens (tous les autres choristes savent lire la musique) et chanter en harmonie. Ça nous force à sortir de la maison, ça casse la routine et ça nous fait un bien fou!

Puis en décembre nous avons chanté l’incontournable Messie de Haendel, cette fois-ci accompagnés de l’orchestre symphonique, dans trois églises différentes de la région (accoustiques différentes et variées). Bizarrement les répétitions avec le chef invité (avec pianiste), la générale (avec orchestre et solistes) ET les trois concerts étaient programmés pendant la même semaine (normalement il y a un peu plus de temps entre les répétitions et les concerts). Nous étions naturellement épuisés la semaine suivante et sommes tombés malades. Deux semaines plus tard nous étions supposés chanter un autre programme de noël, avec générale et 3 concerts pendant le même weekend (!!!), mais la musique était beaucoup moins intéressante (“Holiday Pops” — nous ne comprennons pas cette mode de faire de la musique “populaire symphonique”, à notre avis c’est nul à chier). Donc on a décidé de ne pas s’infliger ce martyre et de sauter ce truc-là.

Et maintenant la partition du jour est le grandiose Requiem allemand de Brahms! Les deux concerts seront au mois de mars, avec orchestre et solistes au théatre de la ville. La musique est divine. On se régale!

Occitanie et Pays Basque

Depuis début juillet et jusqu’à mi-août, je suis en France avec les enfants. D n’est pas du voyage puisqu’il n’a que 2 semaines de vacances PAR AN qu’il ne peut même pas prendre l’une après l’autre…(très normal au Canada — ce qui choque beaucoup de français)

C’est le premier voyage en France pour les enfants et aussi le premier voyage hors Canada depuis que nous sommes revenus du Brésil. Pour moi ça faisait aussi 14 ans que je ne voyais pas mes amis et la famille (autre que mes parents qui étaient venus nous visiter au Brésil, il y a 7 ans). Il me semblait que 6 semaines serait amplement suffisant pour visiter tout le monde plusieurs fois, mais le temps file à vive allure et je n’aurais pas le temps de prendre le temps…

Quelques moments marquants:

  • En escale à l’aéroport de Montréal, Natanael s’esclame “Wow, il y a plein de gens qui parlent français autour de nous! Trop génial!” (Ce que j’ai trouvé rigolo est d’entendre une cacophonie d’accents québécois et français dans l’avion, mais je ne pense pas que les enfants étaient sensibles à cette différence, juste émerveillés d’être entourés de cette langue)
  • J’ai été une fois de plus surprise par l’échelle des routes et des voitures: tout est plus petit en Europe.
  • Les enfants n’arrêtent pas de faire une liste mentale de tout ce qui est meilleur en France: les rues piétonnes au centre-ville avec des petites boutiques et des bâtiments historiques, la qualité de la nourriture (surtout les saucisses et les desserts), les marchés de producteurs (comme au Brésil), les concerts gratuits (surtout en été — mais ça ils ne savent pas ça).
  • Uriel qui reste deux heures non-stop dans l’eau à surfer les vagues avec son bodyboard (nous avons passé une semaine à l’océan sur la côte basque). “Mais il va lui pousser des palmes entre les doigts!” s’exclame mon père.
  • Elias qui me demande de télécharger plein d’articles Wikipedia sur son Kindle pour lire à propos de tous les termes qui l’intriguent après ses visites à l’aquarium de Biarritz, de la pente d’eau de Montech ou du musée de la mine à Carmaux.
  • Revoir des amies que je n’avais pas revues depuis 14 ou 25 ans et avoir des conversations comme si on s’était quitté il y a seulement 2 semaines, mais essayer de rattraper les années en une seule journée ou soirée (émotions fortes, larmes et rigolades)…
  • J’ai vu et écouté une vielle à roue en vrai dans un concert (gratuit!) de Guilhem Desq dans la petite ville où habite mon père !
  • Être reconnue et interpelée au marché aux puces par une amie qui m’a reconnue grâce aux photos de FB (puisqu’on ne s’était pas vues depuis plus de 25 ans) et avoir une conversation à propos de musique, vielle à roue et flûtes à bec (elle est luthière).
Une des petites rues d’Albi.
Parc d’Albi.
Devant l’Aquarium de Biarritz.
Parc de Bayonne.

Anticipation

(La photo ci-dessus n’est plus très récente — les arbres sont tout pelés maintenant et nous avons eu notre première neige fondante samedi).

Me voilà encore en plein milieu de la nuit, exilée dans mon petit bureau-studio devant l’écran parce que le sommeil m’échappe. Ça ne m’arrive pas souvant mais quand c’est le cas, autant embrasser ce temps d’éveil bonus pour mettre le point par ici sur les évènements des derniers mois dans ma vie.

Après le TESOL diploma, j’ai enchaîné avec des certificats de spécialisation: Teaching Business English, Teaching IELTS et maintenant Teaching English Online. Ouf, je suis enfin en train de terminer mon dernier cours en ligne… J’espère que tout ça va me servir à quelque chose!

À part ça, je planifie aussi avec beaucoup d’anticipation deux jours d’escapade à Toronto dans deux semaines. Je dois renouveler mes documents au consulat français, alors je vais joindre l’utile à l’agréable et en profiter pour visiter ma copine T (la brésilienne qui a vécu à Berlin) qui n’est plus ma voisine depuis cet été (snif). Après avoir fini ses études, son mari a trouvé un emploi là-bas à la grande ville (The Big Smoke) et ma grande amie de coeur habite maintenant avec sa famille loin de moaaa… Nous étions dévastées, mais que pouvions-nous y faire? Mais bon, elle m’avait bien fait comprendre que dorénavant si je devais passer par Toronto, j’étais la bienvenue pour dormir sur leur sofa. Youpi. 🙂

Mon rendez-vous au consulat est autour de 10h du matin, alors au lieu de faire le trajet de 4 heures le jour-même et risquer d’arriver en retard (ou de rater le rendez-vous), je voyagerai en train la veille au matin pour arriver à la Union Station en début d’après-midi. Nous aurons alors toute l’après-midi, la soirée et le jour d’après (le retour est en fin d’après-midi) entre copines pour papoter et rigoler. Peut-être qu’on mangera des trucs et qu’on fera du shopping, mais c’est optionel… Ça va juste faire du bien de décrocher pendant deux jours et laisser les responsabilités du train-train quotidien derrière moi: j’ai avertit mes élèves et je laisserai mari et enfants se débrouiller entre eux (ils seront sûrement heureux comme des pachas à manger des saucisses et des pâtes). J’espère seulement ne pas oublier le rendez-vous!

Je vous laisse avec un p’tit morceau de musique qui s’appelle adéquatement “L’heure avant l’aube”:

Therefore

Hello, friends! Y’a quelqu’un? (echo, echo, echo)

It’s been a while… Ça fait un bail, hein?

Alors je vais vous faire un petit résumé vite-fait bien-fait (*edit* Tout compte fait, c’est pas très résumé, alors que dire? Régalez-vous! haha) des évènements des derniers temps. Je ne sais pas par où commencer (ça fait des semaines que j’ai commencé et recommencé ce post plein de fois, en anglais et en français) parce qu’il y a tellement de p’tits trucs que j’ai peur de me perdre dans les détails, mais au fond (comme je le dis à mes élèves) il faut bien commencer quelque part! Alors, voilà:

Il y a quelques mois (en septembre, je crois), la seule élève qu’il me restait à l’école de musique a décidé de “prendre une pause”, alors je suis retournée à la maison ce jour-là avec le moral dans les chaussettes sans date de retour prévue dans cette école. Dans la foulée, j’ai eu plusieurs nouveaux élèves (en piano et en français) qui ont commencé des leçons à la maison, alors le moral est remonté comme une flèche! Parallèlement, ça faisait plus d’un an que je n’avais pas croisé l’ombre d’un projet de livre audio intéressant et je trouvais fort dommage que cette activité n’ai pas de suite, ça me turlupinait. Et maintenant que les enfants allaient (enfin!) recommencer l’école en présentiel (semblait-il) j’allais avoir un peu plus de temps libre pour… me dédier à quoi? J’ai plein d’occupations, mais à quoi ressemblait mon activité “professionelle”? À tout et à rien! Bref, ma tête bouillonait et je me demandais quel sens donner à ma vie!

En voyant ma “détresse” (étais-je en détresse ou plutôt “en questionnement”?), D me conseille d’étudier pour “être prof ou un truc comme ça” puisque j’aime enseigner. Sur le coup je l’ai mal prit, je croyais qu’il insinuait par là que je n’étais pas assez occupée (entre la maison, la musique, les enfants, et les élèves, je ne gagne pas beaucoup d’argent mais je ne m’ennuie jamais!)… En fait je crois que ce jour-là mon pleurnichage tournait dans tous les sens, je l’étourdissais, et c’est mal sortit, haha! Bref. On en a bien discuté et finalement il disait tout haut ce que je pensais depuis longtemps: puisqu’il avait enfin un emploi stable et que les enfants ne sont plus tout petits, j’ai un peu de temps à moi pour penser à me perfectionner professionellement, prendre des cours, une formation, obtenir des certifications qui m’ouvriront des portes ou des fenêtres… Tout ça quoi.

Alors je me suis lancée à la recherche d’informations dans un labyrinthe de programmes universitaires, en-ligne et présentiels, en français ou en anglais, trop loin, trop longs, trop coûteux, etc. Comme j’avais lu plusieurs articles qui criaient haut et fort que la province de l’Ontario a un besoin urgent d’enseignants francophones dans les écoles, je me suis dit que ça tombait bien, je suis francophone, j’ai un diplôme universitaire en musique et plein d’expérience en enseignement, ça semblait être parfait! Malheureusement j’ai réalisé que de m’embarquer dans un autre Bachelor de 3 ans (en enseignement) (à temps plein) n’était pas envisageable pour l’instant (au Canada les programmes universitaires sont chers–autour de $20’000 par an– et malgrès le soi-disant besoin d’enseignants je n’ai pas trouvé l’ombre d’une bourse). Il me fallait un programme court (qui me donne un diplôme vite-vite 😆 ), flexible (en-ligne c’est mieux) et intéressant (cela va de soi). J’hésitais entre la traduction et l’enseignement, quelque chose en rapport avec les langues puisque :

  1. j’en parle six

2. que j’ai adoré enseigner trois d’entre elles au Brésil (français anglais allemand)

3. mais que je n’ai concrêtement aucun diplôme pour prouver mes capacités.

Fast forward, je me suis décidée pour un TESOL diploma (Teaching English to Speakers of Other Languages): un diplôme pour enseigner l’anglais langue seconde. Je pense que c’est une bonne idée pour plusieurs raisons: d’abord c’est bien d’avoir enfin un diplôme, un truc qui dise que je suis capable d’enseigner des langues (enfin, dans ce cas spécifique c’est pour l’anglais, mais je suis sûre que la méthodologie est applicable pour les autres langues), en plus le syllabus m’intéressait tout plein avec des lessons pour apprendre à planifier mes propres cours selon divers modèles (et ça aussi je peux sûrement l’appliquer à l’enseignement des autres langues), la phonologie/phonétique/prononciation aussi me passionne, et puis… Enfin, bref ! (je dis beaucoup de “bref” !) Les cours m’intéressaient, oui, mais je n’étais pas encore persuadée que c’était fait pour moi: Bien que je parle l’anglais tous les jours depuis des années (et que je lis beaucoup et principalement en anglais), ce n’est pas ma langue maternelle… Ai-je le niveau suffisant pour l’enseigner au Canada où il y a certe plein d’immigrants, mais aussi plein de locuteurs natifs? Alors pour me rassurer je suis allée voir sur le site de l’association professionelle des profs d’anglais langue seconde au Canada (TESL Canada) pour voir quels étaient les examens reconnus et quelles notes obtenir:

Non-native speakers who have not completed a university degree in an English speaking country are eligible to take the Advanced TESOL Certificate or TESOL Diploma program, but they are informed that they must obtain a valid English Proficiency Score.  From October 1st, 2015 onward TESL Canada will accept only IELTS Academic (Overall 7 with a minimum of 7 in each skill area) and TOEFL iBT (Overall 101 with a minimum of 23 in Listening, 24 in Reading, 27 in Speaking  and 27 in Writing).

Passer l’examen du IELTS a été une aventure en elle-même: pour s’inscrire il me fallait un passeport valide et… tous les miens étaient expirés! Argh! Alors je suis allée renouveller mon passeport canadien pour 10 ANS pour être tranquille! Puis, pendant un mois, gros stress pour préparer l’examen: ça faisait combien d’années que je n’avais pas écrit d’argumentative essay? Bref, j’ai étudié, j’étais nerveuse et finalement le jour-J est arrivé et… j’ai eu d’excellents résultats! (les notes sont sur 9.0) (et il me fallait minimum 7.0 dans chacune des matières).

Woohoo!

Très cool, non? (je ne sais pas pourquoi mais ces résultats n’ont surpris que moi, mes amies ont visiblement une meilleure estime de moi… Merci les copines (et mon mari) (lui aussi fait partie du fan club des pas surpris que je sois capable, mais bon lui c’est normal, non? 😉 )). BREF.

Alors après ça, armée de confiance nouvelle, je me suis finalement inscrite dans ce cours de TESOL qui me bouffe un temps fou depuis plus de 6 mois. Normalement je devrais avoir le diplôme à la mi-juin, puis j’enfilerais tout de suite avec 3 autres certificats de spécialisation (Business English, Teaching Online, Teaching IELTS).

Voili voilou, c’est tout pour aujourd’hui! J’espère revenir très bientôt par ici, mais entre les enfants, les élèves, les devoirs de TESOL, mes promenades (pour la forme physique) et les flûtes à bec -soprano, alto, ténor, BASSE (la toute dernière, elle est toute neuve!) (pour la forme psychique), j’ai pas trop l’temps de m’amuser alors on verra!

Bisous bisous, ciao ciao!

paratonnerre

Hello hello la compagnie! Je réalise que ça fait plus d’un mois que je n’écris plus un mot par ici… Pourtant le défis intense du mois de mars/avril n’avait pas été si pénible que ça, je pensais continuer dans cet élan énergique et enthousiaste! Mais bon, en fait non, que voulez-vous, je fais quarante milions de petits trucs tous les jours mais zéro grand trucs dans la vie! J’aime la diversité! Je m’en plains pas, hein, au moins je m’ennuie pas…

Les garçons sont en vacances depuis la fin du mois de juin. L’organisation de mes journées a donc encore été chamboulée. J’essaye de forcer tout le monde à sortir tous les jours pour aller au parc ou faire une petite marche, mais non seulement je dois lutter contre la paresse de tous et chacun (surtout les p’tit monstres gluants collés à l’ordi), mais aussi m’adapter à la météo qui ressemble à la saison des pluies (flashback du Brésil): soit il fait très chaud et humide (sensation 40°C dégueulasse), soit il pleut commme une vache qui pisse. Pourtant quand les journées fraîches et venteuses apparaîssent, elles me réconcilient immédiatement avec ce coin de la planète très sympa où j’habite.

A ma grande surprise la ville a finalement ouvert les piscines d’été extérieures! Non sans tout un soi-disant “protocole sanitaire” abracadabrant et ridicule. 🙄 Puisque les piscines ont une capacité limité, il faut maintenant réserver et payer son/ses entrée(s) en ligne à travers le site web de la ville. Jusqu’ici tout va bien. Sauf que :

Sessions de 2h seulement. Oubliez la possibilité de flâner au bord de l’eau, les piscines extérieures c’est de la baignade intensive pendant 2h et basta! ouste! aux suivants! 🙄

Quand il y a un risque d’orage ça rigole pas non plus. Dès qu’on entend le tonnerre (même si c’est loin, même si la piscine est entourée de grands arbres et d’édifices équipés de paratonnerre), il faut sortir de l’eau et attendre 30 minutes! Notre première session à la piscine de la saison, première piscine en famille depuis un an et demi n’a en fait dûré qu’1h30. 🙄 Il faut dire que dans mon entousiasme j’avais réservé nos places une semaine en avance, et comme la météo n’arrête pas de changer, ce jour-là il faisait très chaud mais nuageux avec risques de thunderstorm… Difficile de prévoir.

Le site n’indique pas non plus combien de places sont disponibles… L’autre jour je m’y suis prise à la dernière minute (à cause de la météo, tout à coup il faisait beau!) et j’ai commencé le processus pour acheter des entrées (il faut acheter une personne à la fois). J’ai commencé par un de mes fils sans problème, mais au deuxième je ne pouvais plus acheter d’entrées! La piscine était pleine! Impossibilité d’annuler non plus. Il y a numéro de téléphone, mais personne à l’autre bout du fil seulement une machine. 🙄 Bref. Nous sommes tous allés passer quelques heures agréables au parc ce jour-là quand même, mais seulement Elias est allé nager tout seul de l’autre côté du grillage. (Il était plutôt fier de lui, c’était rigolo).

Remarquez aussi que j’ai utilisé beaucoup de 🙄 aujourd’hui: illustration parfaite de mon humeur du moment, haha!

Indoor Tree

Enfin une belle journée en perspective après un défilé de montagnes russes temporaires temporelles températuresques (voyez?).

J’ai aussi appris la bonne nouvelle que les piscines d’été de la ville vont ouvrir cette année, mais il va falloir réserver et acheter sont entrée en avance (à travers le site de la ville) pour limiter le nombre de baigneurs je suppose. Après mes réjouissances initiales, je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle en fait, parce que c’était un tel cirque angoissant quand ils ont instauré ce système pour la piscine olympique l’année passée! (sans parler de l’angoisse que je ressens à l’idée de me mettre en maillot de bain — Je perds mes kilos lentement, oui ça marche, mais j’y suis pas encore…) Bref, on verra ce que ça donne. Au moins on a les splash pads pour se rafraîchir au parc les journées trop chaudes!

Quoi d’autre? L’école de musique à réouvert, ce qui est une bonne nouvelle en soi, bien que je n’ai qu’une seule et unique élève le samedi. Pendant l’été normalement les cours ralentissent ou s’arrêtent, mais comme ça fait plusieurs mois que nous sommes en arrêt forcé, le peu d’élèves fidèles ont reprit.

De mon côté je continue à enseigner la diction française à mon amie hispanophone (en ai-je déjà parlé?) qui veut se sentir moins complexée à cause de son accent quand elle parle français. La phonétique est un sujet qui me passionne et qui ressemble beaucoup au travail du chanteur quand on apprend un air dans une langue étrangère : les exercices de discrimination phonétique et ceux d’opposition vocale ressemblent beaucoup à des vocalises !

Audio lecture : En ce moment je voyage à la bibliothèque publique de New York en 1914 et en 1993.

Lire avec les oreilles

Trouver un livre audio agréable aux oreilles est encore plus difficile que de trouver un p’tit roman quelconque à se mettre sous la dent (et surtout sous les yeux). Non seulement il faut se sentir d’humeur et à disposition pour avaler l’histoire qui nous est proposée (je n’ai pas toujours envie de voyager dans le temps, ni de trop dramatiser, ni de trop réféchir… néanmoins parfois je veux la TOTALE!), mais il faut aussi sympatiser avec la voix, l’intonation et la vitesse de croisière du narrateur (bien que je n’hésite pas a utiliser le bouton pour accélération x1.5 ou x2.0). En d’autres termes, aimer la version écrite ne garanti pas forcément d’aimer la version audio, et vice versa. Parfois une histoire qui me semble tout à fait appétissante devient carrément insipide dès que j’entend la voix du narrateur : trop lente, trop aigüe, trop “fake”, pas assez… Je sais pas, c’est vraiment personnel quoi!

Dans mon palmarès tout à fait personnel, et sans ordre précis, j’avais bien aimé Beneath a Prairie Moon by Kim Vogel Sawyer. Je me souviens seulement avoir choisi cette lecture légère pour l’été : une romance prévisible avec des personnages moyennement crédibles en costumes western. Juste de quoi me dépayser un p’tit peu, sans trop me prendre la tête, si possible sans trop de clichés, et pourquoi pas rigoler un coup (il me semble avoir été bien servie par certains personnages). Je ne m’attendais certainement pas à cette narration de haute voltige digne du Cirque du Soleil !!! Pilar Witherspoon (la narratrice) jongle avec aisance entre les voix des femmes de la ville, bien éduquées, et les hommes rustiques avec leurs accents du sud (américain). Je ne me souviens plus vraiment de l’histoire, ni de la qualité de l’écriture, mais c’était un livre audio tout à fait spectaculaire (pour les oreilles) !

Dans un tout autre style, Dragonfly by Leila Meacham m’a accompagné pendant de nombreuses promenades automnales (18h d’audio!). Plusieurs jeunes américains provenant de milieux différents vont s’infiltrer à Paris comme espions pendant la deuxième guerre mondiale: un athlète texan d’origine allemande, le fils d’une mère française et d’un riche homme d’affaires, un pêcheur à la mouche pauvre du Midwest, une créatrice de mode orpheline et une ravissante escrimeuse. Au début cette grande production m’était un peu difficile à suivre puisqu’il y a un cast entier de onze narrateurs 😲, c’était un peu déroutant, mais au final je me suis laissée prendre au jeu et j’ai adoré du début à la fin!

The Fine Art of Murder by Emily Barnes était aussi une très bonne lecture audio. Le jeu était juste, la narration était parfaitement appropriée et vivante à souhait. En fait, je veux être comme elle quand je serais grande! 😆

Et enfin, vous le savez déjà si vous êtes ma copine de blog ; mon plus récent coup de coeur a été Murder in Old Bombay by Nev March. Que dire de plus? La narration, l’histoire, le mystère, les personnages, l’Inde coloniale, bref TOUT était intéressant, dépaysant, fascinant, satisfaisant… J’en veux encore!